jeudi 11 avril 2013

Détoxification




Le régime alimentaire sain est l’un des plus importants outils pour prévenir et réduire l’accumulation d’ama (toxines).
Avant d’effectuer une détoxication chez soi, mieux vaut suivre pendant trois à quatre semaines par an un régime alimentaire réduisant ama.
En ce moment de transition saisonnale il est bon de faire du bien à  l'organisme en l'aidant à se détoxifier et ainsi à se désencombrer des restes des nourritures lourdes hivernales et se préparer pleinement aux nouvelles saisons printanières et estivales à venir.

Régime alimentaire réduisant ama




Ce régime alimentaire implique la consommation de :



  • Aliments fraîchement préparés, nourrissants et appétissants.
  • Aliments légers, facile à digérer comme :

 -Riz
-Bouillon de légumes

-Lentilles

-Céréales comme l’orge

-Accompagnement : beaucoup de légumes (fraîchement cuits à la vapeur ou légèrement sautés, cuisson au wok) et/ou jus de fruits frais. Il va de soi que légumes et fruits sont de culture biologique.



  • Bouillon de haricots mungo : ces haricots apaisent les trois doshas (les trois forces vitales ou « humeurs » principales : vata, pitta et kapha, responsables de toutes les fonctions corporelles, physiques et psychologiques) , est très nourrissant et digeste.
  • Aliments chauds et cuits, plus faciles à digérer que les aliments crus et durs.
  • Graines : petite quantité.
  • Viande blanche de préférence à la viande rouge : dinde, poulet.
  • Poisson.



Certains aliments sont très utiles durant la purification de l’organisme :




  • Légumes : légumes à feuilles vertes cuits, en grande quantité accompagnés d’épices douces.

Parmi les meilleurs aliments détoxifiants :



-Betteraves

-Radis

-Artichauts

-Choux dont le brocoli

-Algues de mer et d’eau douce comme la chlorelle et spiruline.



  • Épices :



-Gingembre

-Curcuma

-Cumin

-Coriandre

-Fenouil

-Fenugrec



Ces épices aident à éliminer les toxines via la peau, l’appareil urinaire, le côlon et le foie.



  • Céréales : les céréales complètes comme :



-Quinoa

-Orge

-Amarante

-Riz en petites portions. Le kanji, préparé à base de riz bouilli avec beaucoup d’eau, est excellent pour éliminer les toxines à travers l’urine.



  • Lassi : Yaourt frais battu avec de l’eau et/ou du lait coupé d’eau ou demi écrémé agrémenté d’une épice digeste et bienfaisante comme la cardamome. Excellente boisson pour le déjeuner.
  • Kéfir : boisson lactée préparée en mettant un mélange de levures et de bactéries dans le lait : le lait devient légèrement aigre et sa consistance est celle d’un yaourt liquide. Il est également possible de préparer du kéfir à partir de laits végétaux comme le lait d’amande ou de noix de coco.                                                                                                                                                                                                                                                                             

Les types bénéfiques de levure du kéfir aident à éliminer les bactéries pathogènes des intestins en pénétrant la muqueuse où celles-ci résident. Les textes ayurvédiques anciens mentionnent souvent l’utilisation du lait fermenté – toujours dilué d’eau- pour le soin des troubles digestifs.



  •       Eau chaude ou tisanes : Buvez dans la journée des tisanes de fenouil, de citronnelle ou de menthe pour éliminer les toxines du corps via l’urine. La tisane de gingembre permet d’intensifier agni (cf. texte publié précédemment : Les Quatre états du feu digestif, AGNI ) et éliminer ama. Mieux vaut la boire le matin avant le petit-déjeuner et de nouveau avant le déjeuner. Elle peut également être bue dans la journée. L’eau tiède avec le jus frais du quart d’un citron a le même effet.


Pour aider à réguler le feu digestif –agni-, choisissez les aliments en fonction du type corporel ou des déséquilibres (cf. texte publié précédemment : Les Quatre états du feu digestif, AGNI )

Minimisez les aliments accroissant ama :




  • Aliments en conserve, dévitalisés, surgelés, sans valeur nutritive
  • Produits lactés
  • Hydrates de carbone raffinés comme farine blanche, pain blanc, brioches, viennoiseries, sucre blanc
  • Pains au levain et biscuits d’apéritifs de toute sorte comme les crackers
  • Aliments et boissons fermentés comme le vinaigre, les chutneys et légumes marinés au vinaigre (Achars)
  • Aliments et boissons froids
  • Aliments indigestes : fromages, viandes rouges, desserts lourds, graines oléagineuses et crues comme les noix
  • Aliments gras, frits, lourds et salés
  • Aliments non bio, génétiquement modifiés, cultivés à l’aide de produits chimiques, de pesticides et fertilisants renfermant des additifs chimiques.



Essayez d’éviter la prise de médicaments qui risquent de supprimer les symptômes de l’accumulation d’ama tout en augmentant la charge de travail du foi et des intestins et en favorisant en même temps cette accumulation.

Il est également important de diminuer ou d’éviter l’alcool, la caféine, les drogues et le tabac et de minimiser l’exposition aux produits chimiques ménagers ainsi qu’aux produits à base de pétrole.

A suivre : le jeûne ayurvédique.


lundi 8 avril 2013

L'Ayurveda : un portrait simplifié



L'āyurveda ou ayurvéda ou encore médecine ayurvédique (en écriture devanāgarī : आयुर्वॆद, la « connaissance/science de la vie », āyurveda est une association des mots : āyur signifiant « vie » et veda qui signifie « science/connaissance ») est une médecine traditionnelle originaire de l’Inde, également pratiquée dans d'autres parties du monde. C'est une médecine non conventionnelle. 
L'ayurveda puise ses sources dans le Véda, ensemble de textes sacrés de l'Inde antique ( environ -2500 avant J.C). Il s'agit d'une approche holistique de la culture védique, dont l'hindouisme s'est librement inspiré. L'āyurveda demeure une forme de médecine traditionnelle encore vivace en Asie du Sud.
La littérature la plus ancienne sur l'āyurveda est apparue en Inde au cours de la période védique. 
Les deux traités les plus anciens et les plus connus sont la Caraka-Samhitā et la Sushruta-Samhitā qui datent du début de l'ère chrétienne.
Les praticiens ayurvédiques ont également mis au point un certain nombre de préparations médicinales et de procédures chirurgicales pour prévenir ou guérir diverses maladies et affections. 
L'āyurveda est devenue une forme de médecine alternative en Occident, bien que les brevets concernant ses médicaments aient été contestés par des institutions officielles des pays occidentaux et de l’Inde. L’Organisation mondiale de la santé l'a reconnue comme un système de médecine traditionnel.


Principes généraux

 

Les éléments

 

 

L’āyurveda croit en l’existence de cinq grands éléments ( la terre, l’eau, le feu, l’air et l’espace), formant l'univers, y compris le corps humain. Le sang, la chair, la graisse, les os, la moelle, le chyle et le sperme (shukra - lymphe puis liquides spermatique et céphalo-rachidien) sont les sept principaux éléments constitutifs de l'organisme.


Les Doshas ou les "humeurs" de l'Ayurveda

 

 

L’āyurveda croit en l’équilibre de trois "humeurs" :

  • Vāta ou vāyu (vent/esprit/air),
  • Pitta (feu/bile),
  • Kapha (terre/eau/mucus).
Ces éléments sont présents à des degrés différents chez chaque individu. Cette doctrine des trois dosha, est primordiale. Le(s) dosha(s) dominant chez l'individu détermine(nt) ses tendances, ses faiblesses et conseille un style de vie, notamment un régime qui lui est bénéfique, en l'harmonisant avec l'univers. La construction d'un métabolisme sain, le bon déroulement de la digestion et de l’excrétion apportent la vitalité. 
L’āyurveda met également l’accent sur l'exercice, le yoga, la méditation et les massages.


Panchakarma

 

 

 

Le concept de Panchakarma, du sanskrit Pancha : cinq et Karma : action (en devanāgarī : पन्छ्कर्म) est un des soins ayurvédiques dont l'objectif est de purifier le corps en provoquant l’élimination des éléments toxiques de l'organisme. Il comprend les méthodes suivantes :

  • Vamana : le vomissement thérapeutique,
  • Virechana : la purgation,
  • Basti : le lavement,
  • Nasya : l'élimination des toxines par le nez,
  • Raktamoksha : la saignée.


Huit disciplines

 

 

Dans l’āyurveda, il existe huit disciplines thérapeutiques, appelées Ashtanga  :

  • La chirurgie (Shalya-chkitsa ou Salya Tantra).
  • Le traitement des maladies siégeant au-dessus de la clavicule (Salakyam).
  • La médecine interne (Kaya-chikitsa).
  • psychiatrie (Bhuta Vidya)
  • La pédiatrie (Kaumarabhrtyam).
  • La toxicologie (Agadatantram).
  • La prévention et la construction de l’immunité (Rasayanam).
  • Les aphrodisiaques (Vajikaranam).

Le diagnostic

 

 

Pour arriver au diagnostic, le médecin ayurvédique examine le patient au moyen d'un ensemble de techniques telles que l'observation, l'interrogation, la palpation (dont la prise du pouls, nadipariksha) par lesquelles il déduit les déséquilibres présents, avant de prescrire les soins ou les remèdes .
 Le Charaka Samhita recommande d’examiner dix fois le patient.
Les qualités qui doivent être évaluées sont : la constitution, les anomalies, l’essence, la stabilité, les mensurations corporelles, l’alimentation, la force psychique, la digestion, les capacités physiques et l’âge. L'audition permet d’évaluer la fonction respiratoire et la parole.
L'étude des points vitaux ou Marma a une importance particulière.
Ananda S. Chopra identifie cinq critères importants pour le diagnostic : l’origine de la maladie, les symptômes prodromiques (précurseurs), les symptômes typiques de la maladie déclarée, l’observation de l'effet des procédures thérapeutiques et l’évolution du processus pathologique.




La diététique ayurvédique

 

 

L’āyurveda intègre tout un système de recommandations nutritionnelles. Ananda S. Chopra (2003), sur le thème de la diététique ayurvédique, écrit  :
« la diététique ayurvédique comprend une série de recommandations, allant de la préparation et de la consommation des aliments, à de bonnes habitudes de santé pour le jour et la nuit, la vie sexuelle et les règles de conduite morale. Contrairement aux praticiens contemporains, les anciens auteurs ayurvédiques avaient tendance à être religieusement neutres. Même les auteurs bouddhistes se sont abstenus de tenter de convertir le patient à leur pratique religieuse. »

Le régime ayurvédique est établi selon le dosha majoritaire de chacun (Vata, Pitta ou Kapha) et tient compte des rythmes naturels (les 6 saisons indiennes, les différentes heures du jour), eux mêmes sous influence des doshas.
Les aliments sont classifiés selon leurs caractéristiques (amer, acide, piquant, sucré, salé et astringent) et leur impact positif ou négatif sur le dosha afin d’être combinés au mieux et assurer ainsi le bien-être de chacun. Ainsi le dosha Vata est plus enclin aux goûts salés, acides et sucrés, Pitta préfère les goûts sucrés, amers, astringents et Kapha les goûts piquant, amer et astringent.
Il est également recommandé de ne prendre que deux repas par jour. À l'issue du repas l'estomac doit être au tiers vide, au tiers rempli par des liquides et le dernier tiers par des solides.
L’āyurveda met l’accent sur l’utilisation des légumes. Les matières grasses sont utilisées tant pour la consommation que pour l'usage externe. Des centaines de plantes sont employées.
Certains produits d'origine animale peuvent également être utilisés, par exemple le lait, les os et les calculs biliaires ; des minéraux, notamment le soufre, l’arsenic, le plomb, le sulfate de cuivre, l’or sont aussi consommés suivant les prescriptions.
Les huiles peuvent être utilisées de différentes manières allant de l’ingestion régulière dans le cadre de l'alimentation, à l’onction, à la lubrification, au massage de la tête et à l'application sur les zones infectées.


Le massage

 

 

Le massage à l'huile, en sanscrit, abhyanga, est donné au corps préalablement à des thérapies spécifiques. 
Il est destiné à drainer les toxines vers le système digestif, sanguin et urinaire et par voie de conséquence à favoriser l'élimination pour préparer aux autres méthodes du Panchakarma. 
Le massage et les soins ayurvédiques n’ont, à l’origine, pas une vocation relaxante mais curative. 
À l’instar des plantes, ils visent à rééquilibrer un terrain, à nourrir ou à désaturer, à ôter des tensions, à relâcher le mental…


  • 1- La matière première



Tous les soins ayurvédiques fonctionnent sur le principe de l’absorption cutanée des matières premières appliquées sur le corps. Un massage ou un soin ayurvédique, c’est avant tout une matière première adaptée au profil, pathologie et symptômes du patient. Elle doit absolument être de qualité pour donner de réels bénéfices. Ces matières premières peuvent être :

  • Huiles - sésame, ricin, noix de coco, moutarde, neem, amande douce, noyaux d’abricot ou médicalisées avec des plantes telles que Chandanbala lakshadi (au bois de santal), Dashamoula tail ou Mahanarayan.
  • Ghee (beurre clarifié) - pur ou médicalisé tel que triphala, dādima, mahatikta ghrouta.
  • Poudres (chourna) - épices ou plantes, sel, farine de pois chiches.
  • Préparations - lait médicalisé, riz cuit dans du lait, petit-lait.
  • Tampons/pochons chauds (Pinda Svéda)- contenant des plantes, épices.

  •  2-Partie ou totalité d’un traitement 



Les massages et soins corporels viennent généralement en soutien à une prise en charge plus large (plantes, diététique…). Leur importance devient de premier ordre lorsque le déséquilibre touche en particulier la peau, les muscles, le tissu graisseux, le squelette et les articulations. Dans certains cas, ils peuvent être utilisés en traitement simple tels que sciatique, hernie discale, spondylite, fatigue oculaire, spasmes / contractures / crampes, hyperactivité, sécheresse cutanée, rashes…


  • 3-Action globale ou locale


  • Concerne l’ensemble du corps : massages abhyanga , udvartana, pinda svéda, uzhichil, marma.
  • La tête : shirodhara, shiropitchou, shirobasti, shiroabhyanga
  • Le système nerveux central : shirodhara, nasya
  • Les yeux : nétrabasti
  • Le cœur : hroudbasti
  • Les genoux : jānudhara, jānubasti
  • Le dos : katibasti

L'hygiène

 

 

L’hygiène - également une vertu à composante religieuse pour de nombreux Indiens - est une recommandation forte. L'hygiène de la vie courante, le bain, le lavage des dents, les soins de la peau et le nettoyage des yeux. Il est également recommandé d’oindre occasionnellement le corps avec de l'huile.

La sudation

 

 

Le bon fonctionnement des canaux – des tubes qui existeraient dans l'organisme pour le transport de fluides d'un point à un autre - est considéré comme vital et le manque de canaux peut conduire à la maladie et à la folie. Sushruta indique que le blocage de ces canaux peut conduire aux rhumatismes, à l’épilepsie, à la paralysie et aux convulsions lorsque les fluides et les canaux sont détournés de leur emplacement idéal. La sudation est encouragée comme un moyen d’ouvrir les canaux et de diluer les Doshas responsables des blocages et de la souffrance – de nombreuses façons de prendre des bains de vapeur sont recommandées comme thérapeutique pour éliminer les toxines.


vendredi 5 avril 2013

Comment éviter au quotidien le BPA ou Bisphénol A ?



Un système à 7 codes

Le plastique doit être trié par type pour le recyclage car chaque type de plastique a des propriétés différentes. L’industrie du plastique a créé un système de 7 codes. Vous pourrez les trouver en regardant généralement en dessous du produit.
Les plastiques recyclables sont le PET, le PEHD et le PP (mais ce dernier uniquement au niveau de l’industrie)

Une astuce : avant d'acheter un objet en plastique, consultez le code de recyclage ( "code d'identification des résines" ) inscrit dans un petit triangle ( Le logo représente un ruban de Möbius, mais réduit à sa plus simple expression pour faciliter sa lisibilité après moulage, même en taille réduite. Au centre du triangle, un chiffre indique le type du plastique, parfois associé sous le triangle aux lettres initiales de son nom). ex :

On trouve du BPA surtout dans les produits affichant un code n°7 
( PC, polycarbonates...) et, dans une moindre mesure, dans ceux marqués n°3 ( PVC, polychlorure de vinyle (tuyau, gaine...) ) et  
n°6 ( PS ou Polystyrène (isolation ou jouets par exemple)).
S'il n'y a pas de code de recyclage sur l'article que vous convoitez, ne l'achetez pas !
Les moins dangereux pour le moment : 1,2, 4 et 5.

N° de recyclage
Unicode
Abréviation
Nom du polymère
Utilisation


♳ U+2673
PETE ou PET
On peut trouver aussi : PET - Polyéthylène Terephthalate. Il est utilisé pour les bouteilles de boissons gazeuses, d’eau minérale, d’huile de cuisine, pour sa transparence, sa résistance aux chocs, son faible poids et son imperméabilité à l’eau. Il est actuellement le plastique le plus recyclable. Une étude récente a démontré qu’au delà d’un certain temps de stockage de l’eau dans une bouteille en PET, un phtalate probablement cancérigène pourrait s’y développer. Il est donc déconseillé de réutiliser une bouteille en PETE.
Recyclable pour produire des bouteilles de limonade, des plateaux de traiteur et de boulangerie, des vêtements, des tapis, des pinceaux, etc.
♴ U+2674
HDPE ou PEHD
On peut trouver aussi : HD-PE - Polyéthylène haute densité, qui représente 50% du marché et se retrouve dans les bouteilles de jus de fruits, de détergents. Il est opaque ou translucide, rigide, résistant aux chocs, étanche, et imperméable aux corps gras. Ce plastique est recyclable.
Recyclable pour produire des bouteilles, sacs à provisions, poubelles, tuyaux agricoles, sous-tasses, barrières, équipement de terrains de jeu, bûches plastiques, conteneur d'acide (le PEHD est un plastique qui résiste aux acides), etc.
♵ U+2675
PVC ou V
On peut trouver aussi : PVC - Le polychlorure de vinyle (PVC). La fabrication et l’incinération de ce plastique rejettent des dioxines, des substances cancérigènes et des disruptifs hormonaux. Ce plastique n’est pas recyclable. C’est le 2ème plastique utilisé dans le monde (20% de l’ensemble des plastiques) après les polyéthylènes (32 %). Les emballages en PVC sont utilisés dans la plupart des supermarchés et des épiceries pour emballer le fromage et la viande.
Recyclable pour produire des tuyaux, des profilés pour la construction (fenêtres, lames de terrasses, portails, etc.) des grillages et des bouteilles non-alimentaires. Susceptible de contenir du BPA.
♶ U+2676
LDPE ou PEBD
On peut trouver aussi : LD-PE ou BD-PE ou PE-BD - Polyéthylène basse densité. Ce plastique n’est pas recyclable. Il est utilisé pour certains sacs, emballages ou barquettes alimentaires souples.
Recyclable pour fabriquer de nouveaux sacs et films plastiques.
♷ U+2677
PP
Polypropylène De faible densité, il concilie des propriétés chimiques, thermiques et électriques. Il n’est actuellement pas recyclable en dehors de l’industrie. Seuls les bouchons en PP des emballages sont recyclables. Il est présent aussi essentiellement dans les objets comme la vaisselle en plastique, les récipients alimentaires réutilisables, des pots de yaourt ou de crème, les emballages de margarine...
Recyclable en pièces de voiture, cabarets, tapis et fibres géotextiles et industrielles.
♸ U+2678
PS
Polystyrène (PS). Le polystyrène peut laisser filtrer du styrène, un cancérigène potentiel qui peut être également un disruptif hormonal. Il est facile de l’éviter en utilisant des tasses en verre ou en porcelaine au lieu des tasses en plastique, en évitant les couverts en plastique. Ne jamais chauffer les aliments dans des récipients en polystyrène. Ils fondraient dans votre nourriture et rejetteraient des gaz toxiques).
Recyclable dans une grande variété de produits incluant accessoires de bureau, cabarets, jouets, cassettes vidéos et boîtiers et panneaux isolants.Susceptible de contenir du BPA.
♹ U+2679
OTHER
Autres plastiques, incluant le polycarbonate, l'acrylique, le styrène-acrylonitrile (SAN) et le nylon.
Polycarbonate : la plupart des biberons et certaines tasses pour bébé sont faits de polycarbonate translucide et rigide, tout comme les bonbonnes d’eau de 20 litres et certaines de 3,5 litres. Le problème : le polycarbonate contient du bisphénol-A. Des études ont démontré que le bisphénol-A présent dans le plastique pouvait s’exfiltrer s’il était chauffé ou après une utilisation prolongée. Cette possibilité d’infiltration est une raison supplémentaire de choisir l’allaitement. Quand vous utiliser un biberon, choisissez-en plutôt un en verre de sécurité ou en plastique opaque.
Si PC est indiqué en-dessous, cela signifie que le produit contient du polycarbonate et donc du BPA.
En fonction du fabricant, les logos peuvent varier.
Les quatre indications suivantes correspondent à la même matière plastique.



jeudi 4 avril 2013

Les Quatre états du feu digestif, AGNI





Agni connaît 4 états distincts :



 



  1. Irrégulier : visham

  2. Rapide : tikshna

  3. Faible : manda

  4. Equilibré : sama




1-Agni irrégulier : visham agni ou vishamagni


Le feu digestif est instable. Caractéristique des types VATA.

Les causes :

 
  • Une alimentation trop lourde/trop légère
  • Des activités physiques comme des exercices vigoureux (exemple : course, aérobic, etc.…).

Si votre agni est irrégulier, vous aurez en alternance très faim et pas faim du tout.
Parfois vous digérez bien, d’autres fois vous souffrez de ballonnements, gaz, constipation, diarrhée, syndrome du côlon irritable, gêne abdominale, gargouillements gastriques, coliques. Après un temps, vishamagni s’affaiblit et la capacité de bien digérer diminue.

Traitement conseillé par l’ayurveda pour vishamagni : vata shamana


Associés à un régime alimentaire léger, les aliments et les remèdes gras (par exemple, du beurre clarifié ou ghee), légèrement épicés, acides et salés aident à équilibrer le feu digestif.
Véhicule transportant les fines herbes jusqu’aux tissus : eau tiède/beurre clarifié.

Aliments acides / au goût acide :

  • Aliments fermentés comme vinaigre, vin, fromage, yaourt, sauce de soja (shoyu et tamari), miso, légumes marinés et chutneys
  • Epinards, oseille ,
  •  fruits acides comme : agrumes, pommes acides, fraises, raisins verts, prunes, oranges, fruits rouges (framboises, myrtilles, groseilles, mûres…)
  • Plantes et épices acides comme amalaki, haritaki, grenade…

L’acide donne du goût et augmente le feu digestif, élimine les flatulences, fait saliver, son excès assoiffe et brûle le corps.

Aliments salés /au goût salé :

  • Sel,
  • Algues,
  • Céleri,
  • Viandes et poissons fumés, anchois,
  • Extraits de levure,
  • Olives,
  • noix et crackers salés,
  • Fromages,
  • Légumes marinés dans du vinaigre,
  • Aliments traités et fast-food.
  • Plantes et épices salées comme toutes les algues, graines de céleri, graines d’ajwain, graines d’aneth, cumin et coriandre.

Le salé soulage les raideurs, améliore la digestion, nettoie, est sédatif.
Son excès provoque la soif, des brûlures, augmente les infections, les évanouissements et endommage les muscles.

2-Agni rapide : tikshna agni ou tikshnagni.


Le feu digestif est vif. Caractéristique des types PITTA (tendance à avoir un solide appétit et bien digérer sans gagner trop de poids).

Les causes d’un agni trop rapide :


  • envie de manger d’avantage,
  • digestion rapide,
  • métabolisme accéléré,
  • tendance à l’indigestion, aux renvois, à la nausée, à l’acidité,
  • Tendance à l’hypoglycémie (causant faiblesse, irritabilité ou maux de tête ),
  • Tendance aux maux d’estomac, à la gastrite, à l’ulcère peptique, à la fièvre ou à la diarrhée.
Finalement, le feu se consumera tout seul, souvent à travers la  diarrhée et/ou l’infection et s’affaiblira.

Traitement conseillé par l’ayurveda pour tikshnagni : pitta shamana


Eviter les épices fortes. Les principes amers comme camomille, guduchi, racine de pissenlit, romarin et amalaki, aux propriétés rafraîchissantes sont tout à fait appropriées.
Les aliments lourds, froids, onctueux et sucrés sont utiles. Les laxatifs comme Triphala ou Darthree peuvent être pris toutes les deux à quatre semaines. La coriandre, l’amalaki et le shatavari rafraîchissent pitta.
Véhicule transportant les fines herbes jusqu’aux tissus : eau froide/beurre clarifié.

Aliments amers / au goût amer :

·        café, thé ; chicorée, jus d’aloe vera, tisane de camomille ; chocolat noir ; laitues et salades, principalement chicorées ; radis (radis noir très conseillé), feuilles de pissenlit.
·        Plantes et épices amères : bardane, coriandre, fenugrec, asa-fœtida, guduchi, bringaraj, neem, andrographis, guggulu, bhumiamalaki.

L’amer redonne le sens du goût, désintoxique, tue les germes et les parasites, élimine la chaleur et les infections, déloge le gras
Son excès dessèche les tissus, abaisse agni, aggrave vata et a un effet épuisant sur le corps et le mental.
.
Aliments sucrés / au goût sucré : (généralement des aliments lourds, froids et onctueux, intensifiant naturellement KAPHA.)

  • La plupart des légumes (particulièrement les racines comestibles comme panais, betteraves, carottes, patates douces…),
  • Cucurbitacées comme potirons, potimarrons, courges musquées,
  • Fruits comme figues, dattes, abricots, poires et prunes,
  • Noix et graines,
  • Huiles,
  • Céréales (en particulier l’avoine cuite),
  • Viande et poisson,
  • Œufs,
  • Lait (sauf lait de soja),
  • Edulcorants (sucre, sirop d’érable, miel).
  • Plantes et épices douces comme : fenouil, noix de muscade, menthe, cardamome, basilic, cannelle, ashwagandha, shatavari, gokshura, vidari.

Le sucré nourrit, revitalise, apporte de la satisfaction au corps, il est rafraîchissant, il est apprécié des insectes et des abeilles en particulier, son excès conduit à l’obésité, la paresse, l’endormissement.

Il est conseillé de manger de tout en petites quantités mais de manière fréquente et régulière. Par exemple, si vous mangez du radis noir, consommez en deux tranches, pas plus, mais à chaque repas, etc.…



3-Agni faible : manda agni ou mandagni.


Le feu digestif est faible. Caractéristique des types KAPHA (métabolisme lent, tendance à gagner du poids même sans manger excessivement.)

Les causes :

  • Consommation d’aliments trop lourds, indigestes, gras et sucrés comme le fromage (pas le beurre clarifié),
  • Consommation d’aliments gardés longtemps ou froids, de boissons froides,
  • Prise excessive de liquides pendant les repas,
  • Un mode de vie sédentaire induisant un manque d’exercices physiques ou activités sportives,
  • Trop de sommeil, sommeil très lourd, besoin exagéré de rester au lit,
  • Perturbation de la digestion due aux repas irréguliers, au jeûne excessif, au stress notable,
  • VATA élevé,
  • Faiblesse extrême,
  • Maladies comme la gastro-entérite et la diarrhée chronique.

Un feu digestif faible aboutit à des troubles KAPHA comme congestion du mucus, tendance aux toux et rhumes fréquents, digestion lente, intestins paresseux, sensation de lourdeur dans l’estomac et dans le corps, penchant à la toux et à l’essoufflement, léthargie, somnolence après les repas, excès de salive ou nausée. Intolérances alimentaires et allergies peuvent se développer.
Les symptômes empirent quand AMA (toxines) suscite douleurs articulaires, maux de tête, sinusite et lassitude.


Traitement conseillé par l’ayurveda pour mandagni : kapha shamana


On peut intensifier la digestion en utilisant :

  • Des fines herbes,
  • Des aliments très digestes lors de repas modérés.

Eviter :


  • Viandes rouges,
  • Fromages,
  • Aliments crus,
  • Excès de produits lactés,
  • Excès d’aliments sucrés

Les aliments chauds comme soupes, bouillons, ragoûts sont plus facilement digérés que les aliments froids, crus et durs.
Les aliments et les remèdes digestes, amers, piquants et astringents stimulent agni.
Les épices sont particulièrement bonnes et conseillées comme gingembre, poivre noir, poivre de Cayenne, asa-fœtida (ase fétide).

Les épices digèrent aussi ama (toxines), alors que les fines herbes astringentes, amères et piquantes assèchent l’excès de liquide ou de mucus qui risquent d’étouffer le feu digestif. Gingembre, Hingwashtaka et Trikatu sont des remèdes qui réduisent efficacement ama.

Aliments piquants / au goût piquant :
  • Alcool
  • Oignons et poireaux crus, radis, cresson de fontaine, roquette, moutarde, raifort
  • Café
  • Plantes et épices piquantes : ail, gingembre, basilic, poivre noir, carvi, poivre de Cayenne, cannelle, clous de girofle, cumin, noix de muscade, menthe poivrée, safran, fenouil, curcuma, guggulu, chitrak
.
Le piquant nettoie la bouche, fait digérer, purifie le sang, réveille, liquéfie, donne du goût, libère.
Son excès affaiblit le corps, la reproduction et la virilité, provoque des pertes de connaissance, amaigrit et brûle.

Aliments astringents / au goût astringent :

  • Vins rouges secs,
  • Bananes pas mûres,
  • Légumes secs, haricots,
  • Miel,
  • Pommes et poires,
  • Brassicacées : choux, brocolis, choux de Bruxelles, chou-fleur…
  • Prunelles, grenades, canneberges,
  • Germes de luzerne
  • Haricots verts, petits pois
  • Topinambours, pommes de terre
  • Sarrasin ou blé noir,
  • Plantes et épices astringentes : jasmin, rose, haritaki, musta, ashoka, guggulu, bibhitaki.

L’astringent est sédatif, il arrête la diarrhée, répare les articulations et ferme les plaies.
Par son effet contractant, il stoppe les saignements.
En excès il dessèche la bouche, donne une douleur au niveau du cœur, constipe et retient les fluides, crée de la raideur et amaigrit.

4-Agni équilibré : sama agni ou samagni.


Signes d’un feu digestif équilibré :


  • Appétit régulier et modéré
  • Digestion efficace favorisant la bonne santé.

Les personnes ayant un agni équilibré supportent la faim, les repas lourds et irréguliers ou la consommation excessive d’aliments tout en préservant un bon feu digestif.
Lorsqu’agni est régulier, des épices douces (cardamome, curcuma, coriandre, fenouil) doivent être intégrées à l’alimentation en vue de maintenir la santé de l’appareil digestif.
Agni peut-être également maintenu par un exercice régulier comme le pranayama, ma méditation et l’alimentation correcte.

La mauvaise santé s’installe suite à un agni excessif, déficient ou anormal, qui finira par s’affaiblir.
L’agni faible réduit l’immunité car la mauvaise digestion produit ama qui obstrue à son tour les canaux de l’ensemble du corps.

mercredi 3 avril 2013

L’approche ayurvédique de la digestion





Les aliments, tout comme le corps, sont formés des cinq éléments – terre, eau, feu, air et éther.
L’appétit et la capacité à absorber les nutriments avec l’aide des enzymes digestifs sont désignés par le terme agni, « feu digestif », vital pour la santé.

Agni : en sanscrit = brûler, transformer/percevoir de la racine Ang = surgir.
Agni, le pouvoir digestif, permet au corps d’utiliser les 5 éléments présents dans les aliments, d’en extraire les nutriments et de les transformer en éléments corporels.

Dans son sens le plus large, agni = le feu qui transforme en énergie tout aliment et toute sensation suscitée dans le corps + permet de les absorber afin de nourrir les tissus.

En ayurveda, quand agni est suffisant, il prévient l’accumulation des toxines dans le corps, le mental et les sens sont clairs et aiguisés et l’énergie nécessaire pour canaliser la vie dans une direction positive.
Si agni est déficient, il induit l’accumulation de toxines –ama- dans le corps, ce qui suscite affaiblissement, lourdeur, stagnation, perturbation du mental et des perceptions des 5 sens.

Entretenir Agni

Maintenir l’équilibre du feu digestif est le secret de la prévention, ainsi que du traitement de la plupart des problèmes de santé. Un feu doit être entretenu : afin qu’il ne s’éteigne pas, on doit lui fournir le combustible approprié. Il peut brûler trop faiblement ou trop fort. L’équilibre est la clé d’une bonne digestion.

On peut comparer l’agni au soleil. Le matin, à l’aube, il n’est pas très chaud, car on a dormi et jeûné toute la nuit. Il faut attiser le feu en buvant une tasse de tisane chaude de gingembre fraîchement râpé ou d’eau chaude avec quelques gouttes de jus de citron frais, suivie par un petit-déjeuner léger. A midi, le soleil est le plus chaud et agni, à son apogée, brûle suffisamment pour un repas assez copieux. Vers le soir, à mesure que le soleil se couche, l’énergie et la digestion commence à ralentir de nouveau et agni diminue. C’est le moment de prendre un autre repas léger, puis de se reposer et de se détendre. Les activités du soir n’exigent pas beaucoup de combustible. Si on jette dans le feu de grosses bûches, celles-ci ne brûlent pas bien et risquent de perturber la digestion ou le sommeil. Le corps n’a pas besoin de la même énergie ou combustible que plus tôt dans la journée.

  • Ne mangez pas plus que nécessaire :
Les repas légers conviennent mieux que les repas copieux, lourds, qui risquent de surcharger le feu et de l’étouffer !
Selon l’ayurveda, on doit manger jusqu’à ce que l’estomac soit aux trois quarts plein, laissant un quart vide afin de permettre aux sucs digestifs de se mélanger correctement à la nourriture, optimisant ainsi la digestion.
  • Savourez et appréciez votre nourriture :
La consommation d’aliments qui ne vous plaisent pas inhibe la sécrétion des enzymes digestifs. Manger avec conscience favorise une bonne digestion.
  • Mangez lentement, de manière détendue, assis :
Les enzymes digestifs circulent lorsque le système nerveux parasympathique est actif. Si de l’adrénaline est sécrétée, cela inhibe les enzymes digestifs. Il est donc important d’être détendu et de ne pas manger « sur le pouce ».
  • Mangez consciemment :
Lorsque vous mangez avec conscience et savourez votre nourriture, le corps est plus à même de sécréter les sucs digestifs appropriés à la digestion des aliments ingérés. Si vous regardez la télé, travaillez sur ordinateur ou abordez un sujet incendiaire, comme la religion, la politique ou le couple, cela perturbera probablement la digestion.
  • Asseyez-vous tranquillement à table afin de laisser aller tout stress.
  • Buvez un peu d’eau chaude avec du jus frais de citron, de citron vert ou de gingembre fraîchement râpé pour activer la digestion avant un repas.
  • Ne buvez pas trop pendant le repas. L’idéal est de boire en fin de repas.
  • Utilisez des épices assez douces pour cuisiner : curcuma, gingembre, cumin, coriandre et fenouil. Vous pouvez également les prendre en tisane.
  • Mangez de préférence quand vous avez faim, une fois que le repas précédent a été digéré, en laissant de préférence de 4 à 6 heures entre les deux. Grignotage et casse-croûtes sont à éviter. Si votre agni est toutefois élevé, vous devez manger plus souvent pour prévenir l’hypoglycémie.
  • Ne mangez pas tard le soir. Laissez passer deux à trois heures après le dîner avant de vous mettre au lit.
  • Ne jeûnez pas, ne sautez pas les repas sauf si vous suivez un programme de détoxication.
  • Mangez à la même heure tous les jours afin que votre agni puisse se préparer pour le repas.

mardi 2 avril 2013

Ayurvedic massages

Ayurvedic massages
 
For thousands years Ayurvedic massages are practiced in India for their rejuvenating, detoxifying and healing virtues. They relax deeply body and mind.
Circulation and energy is increased, digestion improved. On the top of that, these massages help to eliminate stress, repressed emotions and toxins.
Laurent Graduated in Panchakarma from an Ayurvedic indian clinic from Kerala – welcomes you in Mimizan. Mobile: 06 89 03 36 56 
Massages : Uzhichil, Marma kalari, Shiro and Thakra Dhara
Timing : 45 mn, 1 h 15, 1h 30, 2h or more.